A propos de ses travaux, Antoinette Fouque écrivait : « C’est une sorte de chemin de fugue où la pensée
– la géni(t)alité des femmes – qui m’habite, et qui m’habitait probablement dès avant ma naissance,
se répète, se différencie, se vaporise, se polarise, se disperse, se décentre, s’excentre, s’excède… »
Un chemin jalonné de concepts qu’elle a créés pour s’efforcer « de comprendre notre savoir forclos » et inventer
« hors idéologie, non sans imaginaire, un champ épistémologique nouveau, un lieu d’investigation du génie
des femmes où s’articulent l’obstétrique des Lumières, l’inconscient freudien, la création génésique et psychique
de la grossesse : la féminologie. »